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Horaires de travail atypiques et santé mentale

Les travailleurs aux horaires atypiques, notamment dans la police, la santé, les mines et les pompiers, constituent entre 25 et 30 % de la population. Ces horaires, souvent en rotation ou de nuit, perturbent le sommeil et la vigilance, entraînant de nombreux problèmes de santé comme l’insomnie, la somnolence, des symptômes anxieux et dépressifs, des troubles gastro-intestinaux et cardiovasculaires, et parfois un « trouble lié à l’horaire de travail ».

Le décalage entre ces horaires et les rythmes biologiques naturels provoque un désalignement des activités physiologiques, rendant difficile l’adaptation du corps. Julie Carrier, professeure en psychologie à l’Université de Montréal, mène une recherche avec sa collègue Annie Vallières, révélant que la thérapie comportementale peut améliorer le sommeil diurne et réduire l’anxiété, la somnolence et la dépression.

La thérapie comprend la démystification des croyances liées au sommeil, la gestion des insomnies, la restriction du sommeil, et la prescription de fenêtres de sommeil diurne et nocturne. Elles prévoient de démocratiser cet accès via une application mobile pour un suivi à distance, réduisant les coûts et facilitant l’accès.

Les horaires atypiques sont un enjeu de société, entraînant des risques accrus d’accidents, d’absentéisme et de présentéisme. Le dialogue entre les experts de divers domaines est nécessaire pour minimiser ces impacts négatifs et trouver des solutions.

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Ce contenu a été mis à jour le 7 mai 2024 à 19 h 42 min.

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